Le challenge data, sixième édition, c’est parti! Voici une petite présentation de la meilleure des équipes. Dans la famille Culture-com, je demande Joanne Ingoglia et Lou Delattre (qui se demandaient jusqu’alors ce que la data pouvait bien avoir à faire avec leur master consistant à faire de belles diapos sur Canva), Pablo Dupire et Arnaud Decombe (prêts à exporter la donnée sur les 5 continents) dans l’équipe Europe et International et enfin Irina Loiseau, Farah Didouche et Loris Davoine (qu’on aurait bien aimé élire présidents du Challenge data) en master droit et action publique. Ainsi, en tant que rédactrice en cheffe de cette modeste introduction, je suis partie en quête de quelques mots sur les attentes et motivations de nos sciencespistes quand à cette semaine: “gagner”, “finir”, “motivéééééee”, “fierté personnelle”, “abnégation” et enfin “accomplissement de soi d’avoir permis à toute la sphère publique en tant que citoyen l’accessibilité et la lisibilité des données des collectivités territoriales ”. Et c’est une bonne situation, ça, scribe?
Pour finir, à la question “Que connaissez-vous du datajournalisme?”, la réponse la plus fréquente tenue en un seul mot : “rien.” En effet, même si une personne mystère, ne souhaitant pas se manifester par peur de devoir tout faire, semble avoir déjà quelques connaissances. Le sujet est totalement nouveau pour la majorité des membres de groupe, bien que la pratique journalistique soit souvent abordée dans les enseignements pluridisciplinaires si chers à nos sciencepistes.
Première journée intensive. Après une présentation du challenge data dans le traditionnel amphi Cocteau, le premier défi du matin est Pix. Chacun a son rythme se bat pour réaliser le meilleur score. 1er objectif: nous répartir les différents rôles et définir qui aura la chance d'être l'analyste du groupe. La guerre a été féroce mais les rôles ont été répartis. Vient ensuite un brainstorming du groupe pour remplir l'objectif numéro 2: trouver 5 collectivités sur lesquels travailler. Les idées fusent: chacun souhaite travailler sur sa ville de cœur, ou plus stratégique, travailler en lien avec une ville dans lequel il souhaite réaliser son prochain stage. 5 sont trouvées. Internet aide également les data challengers en manque d'inspiration.
Le grand jury a fait son choix et à 14h56 précises nous savons sur quelles collectivités nous pouvons commencer à creuser : Nantes et Vesoul, sur le thème de la carte scolaire. Les deux Nantais du groupe sautent donc de joie.
Irina, la chargé de RP est appelée pour une réunion. Les narratrices (Farah et Lou) s'isolent ensemble pour se former sur les méthodes de data-journalistes. De leurs côtés, nos deux documentalistes lisent des textes, de nombreux textes et les résument (grâce à leurs capacités de synthèse développées dans cet Institut d'Etudes Politiques). Sûrement un des travaux les plus durs de la journée: à 17h47, cela fait déjà 3h45 qu'ils lisent et synthétisent. Ces visionnaires arrivent même à trouver des angles d'approche: la mixité sociale, les inégalités territoriales en milieu rural et l'incitation à l'enseignement privé. Ça claque ! Farah (moi) et Lou sommes aussi bien productives de notre côté: on se forme très sérieusement sur notre rôle, et on prend des notes sur les travaux de data-journalistes. De son côté, Irina contacte nos fameuses collectivités, et arrive à en joindre: appels, mails, Linkedin, tout y passe. À voir ce que ça donne demain. J'espère que la collectivité de Nantes sera la plus réactive à nos appels. Réponse dans l'épisode de demain…
(Note écrite a posteriori au jour 5: j'apprends aujourd'hui que ce premier jour était l'anniversaire de Ivan, Joyeux anniversaire Ivan !!!)